Après un tour d'horizon de la conjoncture mondiale, qui reste dominée par les tensions géopolitiques et les interrogations sur la désinflation et le calendrier de la baisse des taux, nous avons examiné les ressorts de la croissance surprise en France au premier trimestre, avant d'analyser les doutes entourant les statistiques économiques en Chine et en particulier l'hypothèse d'une surestimation du PIB.
16/05/2024 [Réunions de conjoncture économique et financière]Les marchés anticipent toujours une première baisse de taux de la BCE dès le 6 juin. Pourtant, comme aux Etats-Unis, la désinflation pourrait marquer une pause en Europe. Les cours des matières premières remontent et les salaires ralentissent à peine en zone euro (le rattrapage des prix est presque achevé en France) tandis que la productivité stagne, si bien que les coûts salariaux progressent plus vite qu'aux Etats-Unis.
13/05/2024 [Synthèse hebdo]Depuis 2020 les ménages ont fait preuve d'un fort appétit pour l'épargne, si bien que leur stock d'épargne a progressé de 12,5% entre 2019 et 2023. Cependant, une fois déduits les 12,7% d'inflation enregistrés sur cette période, la valeur réelle de cette épargne stagne. Par ailleurs, si leur taux d'épargne continue de progresser en 2023, les flux de placements financiers des ménages ont chuté par rapport à 2022, en lien avec le recul du crédit.
02/05/2024 [Lettre de Rexecode]Au 1er trimestre 2024, la croissance du PIB a dépassé nos anticipations en France pour atteindre 0,9% l'an, grâce notamment à la hausse de l'investissement productif et à une accélération de la consommation des ménages, de services en particulier. Au-delà des variations d’un trimestre à l’autre, deux postes contribuent fortement à la croissance depuis un an: les exportations et les dépenses des administrations publiques.
30/04/2024 [Points d’actualité]Au delà des risques géopolitiques, la conjoncture économique mondiale a été dominée par la question des surcapacités en Chine, l'arrêt du mouvement de désinflation aux Etats-Unis et la montée des interrogations sur l'assouplissement des politiques monétaires. Le choc passé des hausses de taux directeurs a plongé le secteur de la construction et de l'immobilier dans une crise dont nous tentons d'anticiper la sortie.Ce choc de taux est encore à venir sur les finances publiques européennes, particulièrement en France dont les comptes publics sont parmi les plus dégradés.
18/04/2024 [Réunions de conjoncture économique et financière]